Partager
Mode

Sandro, Maje... Le dossier ouïghour froisse la mode française

Un collectif d'ONG dénonce l'usage du travail forcé en Chine par des grandes marques, dont Sandro et Maje. De son côté, la chaîne Jules relocalise sa production de jeans. 

réagir
SMCP CONFIRME SES OBJECTIFS 2019, CROISSANCE ACCÉLÉRÉE AU DEUXIÈME TRIMESTRE

La chaîne Maje appartient au groupe SMCP, contrôlé par des capitaux chinois.

Charles Platiau

C’est l’un des piliers du business plan de SMCP, géant de la mode connu pour ses marques Sandro et Maje. "La responsabilité sociale de l’entreprise est au cœur de nos préoccupations et de celles de nos clients", déclarait l’an dernier au journal Investir son PDG, Daniel Lalonde. Pourtant, le 8 avril, un collectif d’ONG a porté plainte en France contre ce groupe et d’autres multinationales comme Zara et Uniqlo. Il dénonce "l’existence d’un travail forcé systématisé dans la région ouïghoure du Xinjiang par le gouvernement chinois". C’est désormais au tribunal judiciaire de Paris de dire si les robes et pantalons vendus par Maje et Sandro sont fabriqués dans des camps fermés. Le sujet est explosif pour ces marques qui produisent essentiellement en Chine. Récemment, le géant H&M a été victime d'un boycott dans ce pays après avoir annoncé qu'il cessait de s’approvisionner dans le Xinjiang.

La difficile traçabilité de la production textile

Commenter Commenter

Centre de préférence
de vos alertes infos

Vos préférences ont bien été enregistrées.

Si vous souhaitez modifier vos centres d'intérêt, vous pouvez à tout moment cliquer sur le lien Notifications, présent en pied de toutes les pages du site.

Vous vous êtes inscrit pour recevoir l’actualité en direct, qu’est-ce qui vous intéresse?

Je souhaite TOUT savoir de l’actualité et je veux recevoir chaque alerte

Je souhaite recevoir uniquement les alertes infos parmi les thématiques suivantes :

Entreprise
Politique
Économie
Automobile
Monde
Je ne souhaite plus recevoir de notifications