Votre vêtement en coton a peut-être été fabriqué dans un camp de travail chinois

Près d'un vêtement en coton sur cinq vendu dans le monde serait fabriqué par des Ouïgours dans un camp de travail forcé, relate BFM TV.

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Washington, des capitales occidentales ainsi que de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme accusent la Chine d'avoir interné dans la région au moins un million d'individus appartenant à cette ethnie essentiellement musulmane.
Washington, des capitales occidentales ainsi que de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme accusent la Chine d'avoir interné dans la région au moins un million d'individus appartenant à cette ethnie essentiellement musulmane. © Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Temps de lecture : 2 min

L'industrie de la mode participe-t-elle indirectement à l'oppression des Ouïgours en Chine ? Dans un rapport publié à la fin du mois de juillet, l'association Novethic affirme en effet qu'« environ un vêtement en coton sur cinq vendu dans le monde qui contient du coton ou du fil venu du Xinjiang est lié au travail forcé des Ouïgours », comme le relatent nos confrères de BFM TV, ce jeudi 27 août.

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Washington ainsi que d'autres capitales occidentales et de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme accusent la Chine d'avoir interné dans la région au moins un million d'individus appartenant à cette ethnie essentiellement musulmane. Pékin dément ce chiffre et parle de centres de formation professionnels, destinés à aider la population à trouver un emploi tout en la protégeant de l'extrémisme et du terrorisme. Ce serait pourtant à l'intérieur de ces camps que les détenus fabriqueraient des vêtements destinés aux grandes marques de prêt-à-porter.

Lire aussi Nicolas Baverez – Chine : la loi du plus fort

« On ne peut plus ignorer ce qui se passe au Xinjiang »

Près de 200 associations somment donc les marques occidentales de ne plus se fournir dans cette région. « On ne peut plus ignorer ce qui se passe au Xinjiang et cela a une implication directe dans les biens de consommation qui arrivent sur le marché européen et américain », fulmine Nayla Ajaltouni dans les colonnes de Libération, la coordinatrice d'Éthique sur l'étiquette, qui fait partie des 180 ONG à l'origine de cet appel.

Certaines enseignes de renom ont d’ores et déjà coupé tout lien commercial avec le Xinjiang. C’est le cas du groupe espagnol Inditex, qui possède notamment la célèbre marque de prêt-à-porter Zara. « Nous prenons très au sérieux les rapports de pratiques sociales et de travail inappropriées dans n’importe quelle partie de la chaîne d’approvisionnement du vêtement et du textile », explique le groupe qui « n’entretient aucune relation commerciale avec des usines » de la province chinoise, à l’instar des géants suédois Ikea et H&M.

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Commentaires (31)

  • Blacksad

    Le consommateur responsable sait ce qu'il a à faire
    Pour celui qui s'en moque, cela ne changera rien de le savoir

  • Vivi2778

    Pourriez-vous traduire votre propos s’il vous plaît

  • AllonsBon

    Ce n est pas un article sur 5 dans le monde, mais seulement parmi ceux qui viennent de Xinjiang. (C est, bien sûr, toujours trop. )