Qui est la moins chère ?
La plupart des millions de travailleur-euse-s qui fabriquent nos vêtements à travers le monde ne gagne pas de quoi vivre décemment. Ils et elles sont contraints de réaliser de nombreuses heures supplémentaires chaque semaine ou de s’endetter pour pouvoir subvenir à leurs besoins fondamentaux et à ceux de leur famille : se nourrir, se loger, se soigner, envoyer leurs enfants à l’école, épargner. Les marques et distributeurs d’habillement réalisent des bénéfices colossaux grâce entre autres, à cette main d’œuvre bon marché. Or vivre décemment de son travail est un droit.
La campagne "#Soldées, Qui est la moins chère ?" a été lancée en 2014 pour soutenir les travailleur-euse-s de l’industrie textile qui se mobilisent pour obtenir un salaire vital qui leur permette de vivre dignement.
Cette action qui s’est achevée en 2017, visait à interpeller une centaine de marques internationales dont les salaires versés aux ouvriers qui fabriquent leurs vêtements étaient bien en-deçà du salaire vital. Parmi ces marques, les françaises Pimkie, Promod, Decathlon, Carrefour et Celio.
Nos demandes
– Aux 6 multinationales de garantir un salaire vital aux ouvrier-e-s qui fabriquent leurs vêtements, quand bien même ils se situent à l’autre bout du monde, dans des pays bafouant les droits sociaux.
– Aux États de permettre aux travailleur-euse-s de s’organiser pour négocier le niveau des salaires et fixer des salaires minima permettant aux ouvrier-e-s de vivre dignement de leur travail.
Si nos interpellations ont permis d’engager un dialogue suivi avec les 5 marques, lesquelles nous ont toutes indiqué prendre en compte la question du salaire vital, les mesures entreprises ne traduisent en aucun cas la prise en compte de leur rôle de donneur d’ordre, à travers la définition de pratiques d’achats, et de fixation de coûts qui permettent le versement d’un salaire décent aux ouvriers qui fabriquent leurs produits.
– VOIR LE BILAN DES REPONSES DES MARQUES
La revendication pour le droit à un salaire vital est une priorité pour soutenir les ouvriers et leurs familles. En Juin 2016, nous avons lancé la campagne Anti-jeu pour demander aux 3 principaux sponsors et équipementiers sportifs, Nike, Adidas et Puma, la garantie d’un salaire vital pour les ouvrier-e-s qui fabriquent leurs produits.
Signez la pétition Anti-jeu.
Actualités relatives
Liens utiles