Extrait du texte paru sur le site de la cité scolaire de Haute Bruche à Schirmeck (67) suite au Festival des Solidarités 2017 :
La 9e édition de la Semaine de Solidarité internationale et le 1er Festival des Solidarités du nom s'est donc achevée jeudi dernier.
Avec pas moins de 10 associations venues présenter leurs actions et débattre des droits élémentaires, 18 intervenants accueillis dans nos locaux, 44 heures d'interventions sur des sujets divers englobant l'aide aux populations et l'éthique économique, 14 classes du collège et 5 classes du lycée ayant pu bénéficier d'au moins une action, cette Semaine de la Solidarité internationale fut une belle réussite.
Retour en images et en mots sur ces 4 jours bien remplis :
LUNDI 27 novembre 2017 : Ethique sur l’Etiquette - Alsace
Regroupement de plus de 20 associations militant pour la responsabilité sociale des entreprises et un « salaire vital » dans l'industrie de l'habillement, Ethique sur l'étiquette était présent parmi nous à travers son référent local, M. André Schwartz.
L’objectif de son intervention visait essentiellement à inciter les jeunes à s’interroger sur l’origine de leurs vêtements, en se posant les questions :
– dans quelles conditions ont été produites les matières premières ?
– quelles sont les conditions de travail et de salaire des ouvriers ?
– comment est organisé le circuit de la fabrication et de la commercialisation ?
Que nous disent les étiquettes ? Rien de tout cela !
Alors que faire ? Se considérer comme un citoyen avant d’être un consommateur : faire pression et solliciter les marques qui tiennent à leur image en signant des pétitions, en interpellant les marques, dans les boutiques, sur les réseaux sociaux… pour qu’elles évoluent vers des vêtements éthiques.
En marge, mais en écho de la SSI…
Mardi 28 novembre, lors du débat clôturant la dernière émission Cash investigation d’Elise Lucet, intitulée : « Coton, l’envers des tee-shirts », on a pu voir Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif Éthique sur l'étiquette. L’émission soulignait notamment l’importante production de coton réalisée en Ouzbékistan par le biais du travail forcé organisé par l’Etat, matière qui se retrouve immanquablement dans les vêtements commercialisés par de nombreuses marques, ce dont elles sont loin de faire de la publicité. Les conditions de travail et de vie plus que déplorables des ouvriers de la filière textile en Inde. L’émission démontrait aussi que le label BCI, qui s’enorgueillit d’une étiquette verte propre à tromper le consommateur et qui semble a priori prôner un coton « propre », est très loin de l’être, allant jusqu’à prouver qu’il tue au contraire la filière du coton bio actuellement en pleine dégringolade. L’émission est à revoir ici.
Cité Scolaire de Haute Bruche SCHIRMECK
Publié le 19 février 2018 par