– Dans sa réponse laconique, Puma indique
- Travailler en permanence à l’amélioration des conditions de travail, des normes sociales et environnementales
- Avoir un système d’audits réguliers, confié à des tiers, pour mettre en oeuvre les mesures correctives si nécessaires
- Etre engagé à travailler à la mise en place d’un salaire minimum vital
Nous répondons que la réponse dépouillée et imprécise de Puma, et le choix de la marque de déléguer à une agence de communication une réponse attendue par la société civile sur ses pratique d’achat et le respect des droits fondamentaux au travail dans ses chaînes d’approvisionnement en dit long sur l’intérêt et la responsabilité que la marque pense porter pour garantir des conditions de travail et de salaires décent aux ouvriers qui fabriquent ses produits. Nous dénonçons ce cynisme à peine masqué.
– A cette réponse, désolément laconique, et au refus tout à fait poli mais catégorique d’avoir un échange avec une organisation de la société civile engagée pour la défense des droits des travailleurs, nous répondons que Puma ne saurait se dédouaner de sa responsabilité de donneur d’ordres dans l’exploitation de millions d’ouvriers du secteur textile, quand bien même il se positionne, au classement des marques mondiales, loin derrière les leaders Adidas et Nike.
Nous espérons que Puma n’attend pas un autre drame, ou un événement qui lui ferait mauvaise presse pour considérer qu’il a une responsabilité à garantir que les travailleurs qui, tous les jours, contribuent à sa croissance économique, gagne de quoi vivre dignement et travaillent dans des conditions conformes aux normes internationales du travail.
La réponse complète de Puma, adressée à Business and Human rights ici