Dénonçons l’impunité des multinationales
H&M, Zara, Primark : le Collectif Éthique sur l’étiquette de la Haute-Garonne est parti à l’aventure, pancartes dans une main et pétition dans l’autre, rue d’Alsace-Lorraine au cœur du centre ville de Toulouse, à la rencontre de ces « espèces économique particulières », les enseignes de la fast fashion, qui vendent sans remords des produits issus de l’exploitation des ouvrier·e·s du textile, pour dénoncer l’impunité de ces multinationales.
Cette déambulation a eu lieu six jours après notre action aux côtés du CCFD, d’ATTAC et des Amis de la Terre, dans le cadre de la semaine d’action pour un traité ONUsien sur les multinationales et les droits humains, de la campagne Stop Impunité. La semaine du 14 octobre avaient en effet lieu à l’ONU les négociations annuelles visant l’adoption d’un traité qui permettrait aux populations d’avoir accès à des tribunaux où elles pourraient porter plainte en cas de violation des droits humains et de l’environnement par les sociétés transnationales.
Elle avait pour but d’aller de boutique en boutique pour dénoncer les pratiques de ces marques de fast fashion et de revenir sur le rôle de de l’Union européenne dans le soutien à ce traité international face à ces géants qui tirent profits des travailleur·se·s et l’environnement en ignorant les répercussions locales et internationale de leurs activités. Nous avons pu rappeler qu’elles ne sont souvent pas poursuivies ni punies pour ces faits.
Tandis que nous les interpellions avec tracts et slogans, plusieurs dizaines de passant·e·s - pour certain·e·s sortant du magasin Primark leur sac en main - se sont arrêté·e·s pour échanger avec nous, s’informer et signer la pétition contre l’impunité des multinationales ; car la question de l’impact environnemental et social de la production de vêtements interpelle en effet de plus en plus. Les citoyen·ne·s prennent conscience de la responsabilité des enseignes de fast fashion, de leur modèle économique destructeur et de l’inaction des pouvoirs publiques. Avec nous, ils demandent des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales.
Publié le 28 octobre 2019 par