Un débat sur le devoir de vigilance à Sciences Po
85 personnes ont répondu à cette invitation dans l'amphithéâtre de Sciences-Po à Dijon. Une première en ce lieu emblématique qui a permis de rejoindre un public diversifié dont plusieurs jeunes adultes étudiants ou salariés... Au centre des questions et du débat, la loi de mars 2017 sur le devoir de vigilance et donc une découverte pour la plupart des participants. De quoi les éclairer et en appeler à leur responsabilité de citoyens/consommateurs en matière d'achats éthiques, notamment en vêtements. "A-t-on effectivement besoin d'autant de vêtements à bas prix ?". Le renoncement d'H & M à son engagement de mener chez ses fournisseurs une revalorisation des salaires de leurs travailleuses a été dénoncé. D'où la détermination à poursuivre le combat engagé par le Collectif Ethique sur l’étiquette avec d'autres ONGs et syndicats pour faire appliquer la loi. La pression de l'opinion publique sera déterminante pour que les sociétés mères et les entreprises donneuses d’ordres concernées appliquent la loi. S'il en était autrement, leur notoriété et leur image de marque seraient mises à mal. D'où une mobilisation nécessaire et d'ampleur...
Les premières "retombées" de cette soirée n'ont pas tardé : deux jeunes adultes rejoignent l'équipe d'animation du collectif ; une association de défense des consommateurs souhaite collaborer avec le collectif. Bref une "bonne opération" encourageante pour la suite. Merci à Danielle Auroi d'avoir ainsi permis d'impulser une nouvelle dynamique.
A suivre...
Jacques PULH
coordinateur du collectif ESE de Dijon
Publié le 26 novembre 2018 par