Prendre conscience des conditions de fabrication des vêtements et consommer autrement
Le Collectif Éthique sur l’étiquette de Lille a été invité à participer à un débat à l’occasion des Guingettes de la Paix, à Lille, le 12 juin 2019 par le Service Civil International France. Cette organisation a pour objectif premier de promouvoir la paix et le rapprochement entre les peuples et les cultures, le développement durable et la justice sociale, et organise pour ce faire des chantiers internationaux de volontaires et des événements en partenariat avec des associations.
Après la diffusion du documentaire "Les damnées du low cost" qui revient, juste après sur l’effondrement de l’immeuble d’ateliers textiles du Rana Plaza, sur les responsabilités dans ce drame qui a engendré la mort de 1138 travailleur·se·s à Dacca le 24 avril 2013, nous avons abordé la question de notre consommation en matière d’habillement en présentant notamment les marges scandaleuses des multinationales de l’habillement, au détriment des droits fondamentaux des ouvrières qui les réalisent, dont celui à un salaire vital, et en mettant leur vie en danger.
De nombreuses questions ont été posées par les participant·e·s :
Où puis-je acheter à Lille des vêtements éthiques sans aller sur internet ? Avez-vous des "bons plans" de boutiques de vêtements responsables ? Comment être sûr·e·s que la chaîne de production soit respectable ? Y-a-t-il un label du collectif Éthique sur l’étiquette ?
Le Collectif Éthique sur l’étiquette s’engage depuis des années, au-delà de son action de pression sur les multinationales et les Etats, pour permettre aux citoyen·ne·s de connaître les conditions de fabrications de leurs vêtements et de trouver des alternatives pour leur consommation.
S’il est aujourd’hui encore difficile de s’assurer que les vêtements que l’on achète sont produits dans des conditions responsables, les avancées sont réelles : plus grande transparence des marques, loi sur le devoir de vigilance des multinationales, développement de labels sur les matières premières, émergence de petites marques responsables et locales, up-cycling, développement de la seconde main. Cette dernière mesure est aujourd’hui une des plus sûres, et celle qui répond le mieux au besoin de réduire notre consommation de vêtements au vu des impacts environnementaux et sociaux engendrés par le secteur !
– Retrouvez notre rubrique consommer autrement
Publié le 13 juin 2019 par